Tristan TZARA

16 avril 1896 – 24 décembre 1963

Fuyant l’ennui de sa Roumanie natale, Tristan Tzara s’installe à Paris en 1920 devancé par sa réputation de chef de file du mouvement Dada. Dynamitant les conventions du langage poétique, provocateur invétéré il se tient pourtant en marge du mouvement surréaliste et œuvre par la suite à des écrits plus érudits sur l’art poétique.

" Pour faire un poème dadaïste
Prenez un journal
Prenez des ciseaux".
Pour faire un poème dadaïste, 1921

Tristan Tzara photographié en 1932.

Tristan Tzara en 1932

Tristan Tzara par Christian Zaber des Amis des Arts



En 1916 Tristan Tzara installé en Suisse fait la connaissance de Guillaume Apollinaire. Les deux hommes entament une correspondance se nourrissant mutuellement de leurs textes.  Le 29 janvier 1916 Tzara s'inquiète de la santé d'Apollinaire engagé depuis 1914 et muté à sa demande dans l'infanterie en novembre 1915. 

Lettre à G. Apollinaire

En juillet 1917, parait à Zurich la revue Dada sous la direction de Tristan Tzara qui la présente comme un « échantillonnage à travers l’avant-garde de 1916 ». En 1920, la revue suit son créateur à Paris où elle parait jusqu'en 1921.

Dada : recueil littéraire et artistique

🔎 L'archive inattendue
En parallèle de l'émergence de Dada, Tristan Tzara s'est passionné pour les arts africain et océanien. Il publie de nombreux textes sur le sujet et expose ses collections à une époque où les arts dits primitifs sont encore qualifiés d'"art nègre" peu dignes d'intérêt.
Par la suite, il sera reconnu comme l'un des rares connaisseurs des arts premiers. Le musée du quai Branly à Paris a acquis une partie de sa collection vendue en 1988.

Masque anthropomorphe, Kwélé, Musée du quai Branly.jpg

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