Guillaume APOLLINAIRE
26 août 1880 – 9 novembre 1918
Inventeur de mot Guillaume Apollinaire l'est assurément
: surréalisme, calligramme en sont quelques-uns qui définissent la poésie en ce
début du XXe siècle, cet "esprit-nouveau" selon Apollinaire. Éternel vagabond mais ancré dans son époque, il évolue entre les mondes de
l'art, des Lettres et l'horreur de la Première guerre mondiale dans laquelle il
s'engage en 1915.
" Vienne la nuit sonne l'Heure
Les jours s'en vont et je demeure..."
Le Pont Mirabeau, 1912
Guillaume Apollinaire photographié au début des années 1910.
Alcools paru en 1913 et rassemble des textes écrits entre 1898 et 1913 où Apollinaire mêle ses idéaux, ses ruptures amoureuses, ses moments de vie. En 1934 le peintre cubiste Louis Marcoussis, ami d'Apollinaire, illustre des poèmes du recueil. Pour "Cortège" il représente le poète entouré de ses soutiens.
A la veille de la Première Guerre mondiale Guillaume Apollinaire rencontre Louise de Colligny-Chatillon, dite Lou, et en tombe éperdument amoureux. Avec la mobilisation, puis le départ au front d'Apollinaire en mars 1945 débute une correspondance abondante émaillée de calligrammes (terme que l'on doit à Apollinaire lui-même en 1918).
📺 Biofix réalisé le 2 août 1914 à Paris.
🔎 L'archive inattendue
C'est à l'occasion de son engagement dans l'armée en décembre 1914 que Guillaume Apollinaire est naturalisé français.