Louis ARAGON

3 octobre 1897 – 24 décembre 1982

Après les premiers recueils suivant le mouvement Dada puis dans le surréalisme dont il devient une figure centrale, Louis Aragon opère un tournant littéraire et marque son engagement politique dans ses œuvres. Pourtant, il faut attendre sa rencontre avec Elsa Triolet pour que sa poésie s’épanouisse pleinement et fasse de lui le poète du sentiment amoureux du XXe siècle.

" L'avenir de l'homme c'est la femme.
Elle est la couleur de son âme."
Le fou d'Elsa, 1963

Louis Aragon photographié vers 1950.

Portrait de Louis Aragon vers 1950

Louis Aragon par Martine Colin des Amis des Arts


Dans cette courte lettre à Guillaume Apollinaire en 1918, Louis Aragon remercie le poète de lui avoir adressé un exemplaire de la pièce Les Mamelles de Tirésias. L'admiration qu'il éprouve pour Apollinaire est palpable.
Alors étudiant en médecine, il y évoque également son départ prochain pour le front en tant que médecin auxiliaire.

Lettre à Apollinaire

A la fin des années 1920, Louis Aragon adhère au Parti Communiste Français, engagement auquel il reste fidèle toute sa vie. Après la mort de Staline, Aragon prend conscience des crimes commis mais reste fidèle au parti. Son attitude ambivalente lui vaudra de nombreuses critiques dans les milieux intellectuels.

Caricature : Aragon aux prises avec la critique

 
🔎 L'archive inattendue
Louis Aragon est le fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, ex-préfet de police de la ville de Paris, et de Marguerite Toucas-Massillon, jeune fille de la moyenne bourgeoisie. Le nom « Aragon » aurait été choisi par Louis Andrieux en souvenir de l'Aragon, connu lorsqu'il était ambassadeur en Espagne.
L’origine de sa naissance ne lui sera révélé que tardivement et toute sa vie il portera la blessure de ne pas avoir été reconnu par son père.
Photographie de Louis Aragon et sa mère Marguerite Toucas, vers 1905, photographe inconnu.



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