Jules SUPERVIELLE
16 janvier 1884 – 17 mai 1960
A l’écart des mouvements littéraires de l’époque, la poésie de Jules Supervielle se démarque par son attachement respectueux au langage littéraire. Par sa double nationalité franco-uruguayenne et son statut d’orphelin, Jules Supervielle est souvent dans un « entre-deux » et pourtant il n’a de cesse d’offrir un regard bienveillant sur le monde.
" Les souvenirs sont du vent
ils inventent les nuages."
Le corps tragique, 1959
Jules Supervielle photographié par le Studio Harcourt en 1948.
En 1925 parait le recueil de poèmes Gravitations. Pourtant au début des années 1930 Supervielle n'est plus satisfait par certains de ses textes. Il va alors reprendre une grande partie de ses poèmes notamment pour adoucir certains propos. Le nouveau manuscrit donnera lieu à une seconde édition "définitive" du recueil en 1932.
Attiré par l'univers du théâtre, Jules Supervielle se lance dans l'écriture de sa première pièce au début des années 1930. Plusieurs suivront qui seront, par la suite, montées par de grands metteurs en scène, à l'exemple de la compagnie Renaud-Barrault présentant Les suites d'une course au Théâtre Marigny en 1955.