Robert DESNOS

4 juillet 1900 – 8 juin 1945

C’est au sein du mouvement surréaliste naissant, que l'autodidacte Robert Desnos fait éclater sa formidable faculté à laisser libre court à sa pensée. Tour à tour poète, journaliste et critique musical ce sont, étonnement, ses émissions de radio qui le font connaître du grand public. Sa soif de liberté et son engagement actif dans la Résistant lui coûteront la vie.

" Une fourmi de dix-huit mètres
avec un chapeau sur la tête,
ça n'existe pas, ça n'existe pas".
La fourmi, 1942

Robert Desnos photographié à son bureau en 1924.

Robert Desnos en 1924

Robert Desnos par Caroline Emo des Amis des Arts


Avec les surréalistes du début des années 1920, Robert Desnos participe à toutes les expériences de sommeils hypnotiques ou d'écriture automatique. Desnos excelle à rendre par l’écrit ou le dessin ses expériences de demi-conscience et de lâcher-prise.

Recueil de poèmes de Robert Desnos Manuscrit autographe
 

A partir de 1922, Robert Desnos reprend à son compte le personnage fictif créé par Marcel Duchamp : Rrose Sélavy. Il lui fait dire de nombreux aphorismes qui seront en partie repris dans le recueil Corps et biens en 1930 : « Suivrez-vous Rrose Sélavy au pays des nombres décimaux où il n'y a décombres ni maux ? » 

Marcel Duchamp en Rrose Sélavy. Photographie de Man Ray en 1921


 🔎 L'archive inattendue
Grand amateur de musique, Robert Desnos écrit des poèmes qui se prêtent à la chanson. Ainsi le poème « Siramour » est mis en musique par un débutant : Alain Barrière. Il devient l’interprète de « Lisbonne » et fait une de ses premières apparitions dans l'émission "Toute la chanson" du 5 février 1962.



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