René CHAR

14 juin 1907 – 19 février 1988

Lié par une réelle amitié à Paul Eluard, René Char adhère un temps aux idées du mouvement surréaliste. Esprit rebelle et homme d’action, sa poésie est à son image enracinée dans le réel. Il s'éloigne rapidement du milieu parisien pour s'installer dans son Luberon natal où pendant l'Occupation, sous le nom de « Capitaine Alexandre », il participe, les armes à la main, à la Résistance.

" Je n'ai qu'à prendre ta main pour changer le cours de tes rêves".
Placard pour un chemin d'écolier, 1937

René Char et son chat photographié par un habitant de Céreste en 1941.

René Char en 1941

René Char par Béatrice Hilaire des Amis des Arts


Après sa brève expérience au sein du groupe surréaliste, René Char entretient des relations d’amitiés avec de nombreux artistes qui collaborent avec lui.
Ce manuscrit autographe du poème "Le Martinet" est entièrement enluminé par Joan Miró en 1948. Entre 1948 et 1976, l’artiste catalan illustrera douze livres de René Char.

 Manuscrit « Le martinet »  illustré par Miro

Pendant ces années dans la Résistance René Char va nouer de solides amitiés avec ses camarades du maquis de la Durance, dont Marius Testanière, imprimeur à Forqualquier. A la Libération, Char rédige une attestation assurant que l’imprimeur a œuvré au service de la Résistance.

Manuscrit de la SAP R2 signé de la main de René Char alias Capitaine Alexandre

 
🔎 L'archive inattendue
Dans le cadre d'une exposition d'art moderne qu'ils organisent dans la grande chapelle du palais des papes d'Avignon, le critique d'art Christian Zervos et le poète René Char suggèrent à Jean Vilar, comédien et metteur en scène de proposer à la ville de créer une « semaine d'art dramatique ». Tout d'abord réticent, ce dernier finit par accepter : c'est la naissance du Festival d'Avignon !

Une semaine d'Art en Avignon 1947

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